06. Bannir les écrans publicitaires de l'espace public et des transports en commun

Selon un sondage BVA de 2023, 85 % des Français sont favorables à l'interdiction des écrans numériques publicitaires dans l’espace public. Non seulement leur implantation n'a pas d’intérêt pour la collectivité, mais leurs impacts s'avèrent clairement négatifs. D’après l’Agence de la transition écologique (ADEME), les 15 000 écrans publicitaires installés en France émettent chaque année autant de CO2 que 1200 Français, consomment autant de ressources minérales que 32 000 personnes et autant d’électricité que 3 500 logements. Ces écrans nuisent aussi aux insectes et aux oiseaux en créant de la pollution lumineuse. De plus, les campagnes qui sont diffusées incitent à la surconsommation et favorisent le plus souvent les grandes enseignes au détriment des petits commerces qu'il faudrait soutenir.

Plusieurs villes en France (Grenoble, Lyon, Bordeaux...) ont pris des mesures pour interdire ou fortement limiter les écrans numériques publicitaires dans l’espace public, notamment pour des raisons environnementales, énergétiques ou de pollution visuelle.

La municipalité s'engage à mobiliser l'outil juridique qu'est le Règlement Local de Publicité (RLP) pour interdire les écrans publicitaires digitaux.