L’accès à des logements de qualité pour tous et toutes est une priorité absolue. Mais l’arrivée des plateformes de location touristique aggrave considérablement une situation déjà tendue, du fait de la pénurie de logements abordables. Ces dernières années, le nombre d’annonces de location courte durée a augmenté de 48% en France, tandis que le nombre d'appartements disponibles en logement permanent a chuté d'environ 40%. La municipalité devrait protéger activement la possibilité de se loger contre les plateformes locatives, telles que Airbnb, qui rendent des quartiers, voire des communes entières inaccessibles aux habitant.es.
Pour préserver l'offre de logements permanents et réguler les meublés de tourisme, la municipalité s’engage à utiliser pleinement les possibilités de la loi Le Meur (2024) :
- Fixer le nombre maximal de jours de locations touristiques des résidences principales à 90 jours.
- Désigner des zones réservées à la construction de résidences principales et fixer des quotas de meublés de tourisme.
- Si la situation l'exige, du fait d'une spéculation immobilière et d'une pénurie de logements importantes, porter au sein de la communauté de communes ou d'agglomération l'adoption d'un mécanisme de compensation pour le logement locatif. Il s'agit d'un mécanisme réglementaire qui consiste à obliger les propriétaires voulant louer toute l'année leur logement en meublé de type Airbnb à produire un nouveau logement de surface équivalente et situé dans la même commune (tel que voté par la Communauté d’Agglomération Pays basque (CAPB) en mars 2022).
- Dans les villes étudiantes, inciter les propriétaires à louer un même bien 9 mois pour les étudiants en « bail mobilité » et 3 mois en location courte durée, pour faciliter l’accès aux logements étudiants dans la ville.